Fiches individuelles d'animaux importuns

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Ours noirUrsus americanus

Ours noir

L'ours noir est bien connu en Amérique du Nord. Son pelage est habituellement noir avec une tache blanche sur la poitrine. Certains ont le pelage brun, brun foncé, cannelle ou d’un noir bleuté. Ils ont une petite queue et des petites oreilles arrondies. Leurs doigts sont armés de courtes griffes recourbées et non rétractiles. Les mâles adultes pèsent généralement 135 kg, mais des individus de plus de 290 kg ont été observés. La femelle est beaucoup plus petite et pèse en moyenne 70 kg.

Longueur 150 à 180 cm.

Hauteur à l’épaule 100 à 120 cm.

Dommages et indices

Il peut être très difficile de discerner quelle est l'espèce responsable des dommages et cela demande de bonnes connaissances. On doit se fier à plusieurs facteurs tels que les pistes, la localisation, le type de morsure, l'historique de cas, la région géographique, les cris, etc.

 
Dommages
Indices

Danger pour l’homme

Attaques rares mais possibles.

Présence d’ours s’aventurant près des installations humaines.

Ruches

Ruches endommagées ou détruites.

Débris éparpillés, marques de dents ou de griffes, présence de pistes ou d’excréments contenant des parties d'ailes ou d'abdomen.

Champs de maïs ou d’avoine

Consommation des grains et destruction des tiges.

Les épis sont croqués et les plants sont écrasés. Des fèces molles et jaune indiquent que l'ours se nourrit de maïs.

Vergers et plantations de feuillus nobles

Arbres endommagés.

Les ours peuvent se servir d’arbres pour marquer leur territoire, surtout lors de la période de reproduction en juin et juillet.

Sur une longueur d’environ 20 à 30 cm, présence sur l'écorce de marques de griffes espacées d’environ 1,5 cm à la hauteur des yeux d'une personne.

 

Surtout à l’automne lors de la récolte des pommes. Dans les vergers, branches et tronc endommagés.

Larges marques verticales d'incisives, traces de griffes, écorce déchiquetée.

 

Consommation des fructifications des feuillus nobles.

Les branches hautes porteuses de fruits sont cassées et accumulées en forme de nid appelé « chaise d'ours ».

Bétail

Prédation sur le bétail.

La proie peut avoir été transportée et cachée sous des débris. Sur la proie, marques de griffes visibles sur les flancs, morsures au niveau du cou et des épaules. La proie peut être éventrée, le coeur et le foie consommés et la peau retournée.

Mangeoires d’oiseaux

Destruction des mangeoires.

Débris éparpillés, marques de dents ou de griffes, présence de pistes ou d’excréments.

Chalets

Dommages aux chalets, chalets défoncés, poubelles renversées ou endommagées.

Les portes ou volets peuvent être arrachés et l'intérieur du chalet saccagé. Les poubelles peuvent être éventrées et leur contenu répandu et transporté aux alentours.

Endroits destinés aux loisirs

Présence d’ours, attaques possibles, propriétés endommagées.

L'ours peut être attiré par les déchets et réserves de nourriture des terrains de camping, aires de pique-nique. Marques de dents ou de griffes, présence de pistes ou d’excréments.

Indices à ne pas confondre

Plusieurs autres mammifères peuvent faire des dommages semblables aux ours noirs, mais certains indices peuvent aider à distinguer ceux dont il est vraiment responsable.

La moufette rayée (Mephitis mephitis) s’attaque aussi aux ruches, mais le passage d’un ours est beaucoup plus ravageur et les marques (ruches détruites, débris, marques de griffes, pistes) ne laissent souvent aucun doute.

Les mouffettes et les ratons laveurs (Procyon lotor) visitent fréquemment les ordures, mais brisent rarement les poubelles et ne répandent pas leur contenu sur de grandes superficies. La moufette rayée, les oiseaux noirs ou le raton laveur peuvent également consommer les plants de maïs ou d’avoine. Contrairement à la moufette et aux oiseaux noirs, l’ours noir casse les plants sur son passage. Le raton laveur peut aussi casser les plants en essayant d’y monter, mais la destruction est moins grande. L’ours croque l’épi de maïs et le consomme entièrement ou à moitié, le raton laveur en consomme seulement les grains.

Certains canidés, comme le chien (Canis lupus familiaris), le coyote (Canis latrans) et le loup (Canis lupus) peuvent aussi attaquer le bétail. Cependant, leur proie est plus mutilée et les marques de griffes profondes sont absentes ou moins proéminentes. Les chiens poursuivent les bêtes et s’en prennent aux membres arrière. Le loup et le coyote attaquent généralement les flancs ou l’arrière-train lorsque la proie est grosse et attaquent plutôt à la gorge si la proie est petite. Les ours mordent le cou et les épaules de leur proie. Des marques de dents de 1,5 cm de diamètre dans cette région laissent peu de doute que l’attaque provient d’un ours. Les ours sont charognards et peuvent se nourrir de carcasses d'animaux dont ils ne sont pas nécessairement responsables de la mort, l’absence de sang autour de la proie indique que la mort a eu lieu avant qu’ils n’arrivent.

Rôle bénéfique

L’ours noir est l’un des gros gibiers hautement convoités au Québec. Il est chassé ou piégé pour sa chair, sa fourrure, ses griffes, ses dents, son crâne, sa graisse ou comme trophée. Il est également un animal recherché des observateurs de la nature. D’ailleurs, certaines entreprises organisent des visites guidées permettant de l’observer.

Particularités

Pendant l’hiver, lorsque les conditions météorologiques deviennent difficiles et que la nourriture se fait plus rare, l’ours se retire pour hiberner et il passe de longs moments sans manger ni boire. Pour survivre pendant ces longs mois d’hiver, les ours doivent se constituer de grandes réserves de graisse. Durant les autres mois, la recherche de nourriture devient donc très préoccupante pour eux. Grâce à leur curiosité, leur agilité, leur capacité à se déplacer sur des grandes distances et leur excellent odorat, les ours détectent facilement tout ce qui est comestible. De plus, comme ils sont dotés d’une bonne mémoire, ils sont capables de retourner année après année aux endroits où ils ont trouvé de la nourriture. Ils peuvent même enseigner la route à leur progéniture.

À la suite de pertes d’habitats ou de conditions météorologiques défavorables, la nourriture peut aussi devenir plus rare et les ours risquent alors de se rapprocher des installations humaines et de s’en prendre à toutes les sources de nourriture qu’ils peuvent trouver. Une fois qu’ils trouvent un tel approvisionnement, ils l’utilisent pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines et ils y reviennent jusqu’à son épuisement. Pour limiter les dommages, il faut faire tout ce qui est possible pour limiter l’accès à toute nourriture ou source d’odeur. Sinon, les ours pourraient associer la nourriture humaine à une nourriture facile à obtenir et en venir à ne plus craindre les humains. Ils deviennent alors très vite une source de problèmes. La prévention reste donc le meilleur moyen pour éviter d'avoir des problèmes avec cet animal.

Quoi faire?

MISE EN GARDE

Toute intervention effectuée à l'endroit des animaux importuns doit être guidée par un souci premier de mise en valeur et de conservation des ressources. Les méthodes visant à éliminer les individus indésirables devraient toujours être considérées de prime abord dans la perspective des récoltes légales, que ce soit par la chasse ou le piégeage (selon les différentes espèces), de même qu'en fonction de l'usage à une fin quelconque du spécimen (peaux, consommation, etc.).

Méthodes préventives

Il existe trois règles générales de prévention qui s’appliquent à bien des situations :

  1. Éloigner ou rendre moins accessibles les sources potentielles de nourriture (ruches, bétail, carcasses, mangeoires d’oiseaux, ordures) des endroits fréquentés par les ours.
  2. Mettre en place, avant qu’ils ne se manifestent, des mesures pour empêcher les ours d’approcher les sources de nourriture.
  3. Inspecter régulièrement les moyens mis en place et voir à leur bon fonctionnement.

Danger pour l’homme

La vue ou la rencontre d’un ours est alarmante, mais il faut se rappeler que les ours attaquent très rarement l’homme et seulement un très petit pourcentage d’attaques résultent en blessures sérieuses.

Règles générales de prévention

Il existe trois simples règles à respecter lorsque vous êtes en forêt en présence d’ours :

  1. Ne jamais nourrir les ours.
  2. Entreposer la nourriture hors de la portée des ours.
  3. Minimiser l’odeur de la nourriture et des ordures.

À la rencontre d’un ours

Les ours noirs ont des personnalités bien différentes et chaque rencontre avec cet animal est unique. En tout temps, n’oubliez pas que l’ours est un animal sauvage au comportement imprévisible; ne vous approchez jamais de lui et encore moins de ses petits. Rappelez-vous également que l’ours noir peut parfois se dresser sur ses pattes arrière. En agissant ainsi, il ne cherche généralement qu’à mieux identifier une odeur ou une source de bruit.

Si vous rencontrez un ours :

  1. Restez calme et évaluez la situation. Si possible, retirez-vous sans bruit.
  2. Ne criez pas et ne faites pas de mouvement brusque. Parlez-lui doucement.
  3. Laissez-lui toujours un corridor de fuite. Ne le coincez pas. Laissez-lui suffisamment d’espace pour qu’il puisse faire demi-tour.
  4. Ne vous enfuyez pas en courant, sauf si vous pouvez gagner rapidement un endroit sûr. La course peut encourager l’ours à vous suivre et à vous prendre pour une proie. N’oubliez pas qu’il est un excellent coureur et un excellent nageur.
  5. Évitez de le regarder dans les yeux, car il peut percevoir ce geste comme une menace.
  6. Reculez lentement tout en le gardant à l’œil pour connaître sa position.
  7. S’il avance, jetez des objets devant vous pour le distraire.
  8. Monter dans un arbre peut être une solution, car la plupart des ours adultes n’y grimpent pas spontanément, sauf pour se nourrir à l’automne. Cependant, grimper rapidement aux arbres n’est pas facile. Cet exercice risque d’être beaucoup plus difficile pour vous que pour un ours.
  9. Il est recommandé de ne pas faire le mort avec l’ours noir. Restez plutôt attentif à la situation et soyez prêt à lui faire face en cas d’attaque.
  10. Si l’ours attaque, défendez-vous avec tout ce qui vous tombe sous la main : roches, bâton, rame, hache, etc. Haussez la voix, criez et gesticulez, car vous devez l’impressionner.

Répulsifs visuels et sonores

Pour résoudre un problème à court terme, l’effarouchement est une méthode potentiellement efficace. Cependant, la source de bruit ou de lumière doit être souvent variée pour ne pas que les ours s’y habituent.

  • Lumières stroboscopiques ou silhouettes humaines, fusées explosives, fusées sifflantes ou cartouches explosives.
  • Klaxon, sirène de voiture patrouille, sirène de bateau, musique forte, canons à oiseaux, engins pyrotechniques ou projectiles non-mortels, canons au propane.

Répulsifs chimiques

Utiliser des bombonnes de poivre de Cayenne pour éloigner un ours qui semble vouloir vous attaquer. Bien lire les instructions avant de les utiliser. Attention, cette « arme » peut aussi occasionner des problèmes allergènes ou des complications médicales.

Projectiles non mortels

Ces projectiles sont actuellement un bon moyen pour effrayer les ours temporairement dans toutes sortes de situations. Cependant, c’est un moyen coûteux et, dans nombreux cas, leur usage est restreint à un personnel autorisé et dûment entraîné.

  • Balles de caoutchouc (Mazur, 2010), lance-pierre (sling shot) avec comme projectile des billes ou des roches, des cartouches de peinture (paint ball) ou des plombs enrobés de caoutchouc contenus dans des cartouches tirés à l’aide d’armes appropriées.

Ruches

Le miel des ruches et les larves représentent une source d’énergie et un apport protéinique important pour ces plantigrades. Si l'ours ne les détruit pas en une seule fois, il reviendra aussi longtemps qu'il en restera. Ainsi, en rendant les ruches moins accessibles, il est possible de les empêcher de revenir pour détruire ou endommager les ruches.

Gestion de l'exploitation

  • Placer les ruches à au moins 300 m de tout massif forestier important où l’ours pourrait se cacher (boisé, fossé ou haie d’arbustes). Les ours n'aiment pas circuler à découvert et profitent des bandes de forêt ou du réseau de drainage pour se déplacer.
  • Lors des périodes de miellée, retirer les hausses et les cadres aussitôt que le miel est à maturité et prêt pour la récolte.

Exclusion

Installer une clôture électrique temporaire ou permanente sous forme de fils ou de filets en laissant 2 mètres entre les ruches et la clôture afin d'éviter que les ours ne les atteignent par l'extérieur de la clôture.

  • Protéger les ruches dans des cages ou les accrocher dans des endroits sécuritaires, hors de la portée des ours.
  • Bien qu’il s’agisse d’un moyen plus coûteux et impraticable si le nombre de ruches est élevé, on peut placer les ruches sur une plate-forme surélevée, hors de leur atteinte.
  • Installer sur la clôture électrifiée des tranches de bacon enveloppées dans du papier d'aluminium afin de maximiser la douleur et l'énergie libérées lors de la décharge électrique au niveau de la gueule de l'animal. C'est une méthode très efficace si l'intensité du courant est toujours maintenue. Changer les appâts au besoin.

Champs de maïs ou d’avoine

Gestion des cultures

Varier les méthodes culturales pour rendre, d’une année à l’autre, les sources de nourriture imprévisibles. Par exemple, comme on le fait dans les cultures d’avoine, planter en céréales une année sur quatre.

  • Pour le maïs, créer des parcelles plus petites en les séparant par des bandes de foin (par exemple en mil, mais surtout pas de mélange de trèfle) pour limiter l'étendue des dégâts. Cette méthode n'a cependant d'intérêt que si la baisse de rendement en maïs engendrée par cette pratique est inférieure à celle encourue par les dommages.
  • Éviter de semer en maïs et en céréales les champs en bordure des boisés.

Exclusion

L'installation d'une clôture électrique portative est efficace pour éloigner les ours. Cependant, elle peut être coûteuse et rentable seulement dans les champs où les dommages sont sévères et récurrents.

Vergers et plantations de feuillus nobles

Gestion de la culture

Quand le nombre d'arbres en cause est peu élevé, une récolte rapide ou plus hâtive des fruits peut être envisagée pour sauvegarder à la fois la récolte et les arbres.

Exclusion

  • Dans le cas de grands vergers ou plantations, la clôture électrique temporaire ou permanente reste la meilleure solution pour régler le problème. Pour protéger seulement certains arbres, aménager une clôture électrique portative et temporaire.
  • La présence d’un chien en liberté dans les vergers ou les plantations ceinturés par une clôture électrique est une méthode efficace pour repousser les ours et tout autre mammifère qui raffole des pommes, de l’écorce des pommiers ou des arbres nobles. Pour confiner le ou les chiens, utiliser une laisse, une clôture ou une clôture invisible qui, par l’entremise d’un collier récepteur posé sur le chien, transmet de légères décharges électriques et l’incite à rester sur le terrain.

Attaque du bétail

Les ours préfèrent normalement se nourrir de végétaux plutôt que de courir après des veaux ou des moutons. Cependant, certains ours semblent faire exception à cette règle et une fois ce comportement induit, la récidive devient fréquente. Si tel est le cas, voici quelques suggestions :

Modification des pratiques d'élevage

  • Éviter de faire paître les animaux dans les champs situés à proximité d'un boisé.
  • Rassembler le bétail dans un abri pour la nuit.

Les chiens

  • La présence au sein d’un troupeau d’un chien berger peut aider à éviter les attaques ou à en réduire la gravité.
  • Un chien de garde entraîné pour être gardé sur le terrain peut être efficace pour éloigner les ours là où les attaques sont fréquentes et récurrentes. Pour confiner le ou les chiens, utiliser une laisse, une clôture ou une clôture invisible qui, par l’entremise d’un collier récepteur posé sur le chien, transmet de légères décharges électriques et l’incite à rester sur le terrain.

Mangeoires d’oiseaux

Dans les secteurs boisés, les ours sont à l'occasion attirés par les mangeoires d’oiseaux. Il faut décourager l'ours à venir se nourrir à proximité des habitations.

Le nourrissage artifiiel

  • Arrêter complètement le nourrissage entre le mois d’avril et le mois de novembre.
  • Placer les mangeoires seulement pendant de courtes périodes. Par exemple, au moment des migrations aviaires au printemps et à l’automne ou pendant la période hivernale lorsque les ours sont en hibernation.
  • Attirer les oiseaux avec des bains d'eau ou de poussière plutôt qu'avec de la nourriture.
  • Suspendre les mangeoires à un fil tendu assez haut entre deux arbres à l’aide d’un système de cordes et de poulies facilitant leur remplissage.
  • Attirer plutôt des colibris avec des fleurs cultivées dans le jardin.

Pendant le sevrage

Si vous cessez de placer de la nourriture, les ours reviendront quand même pendant un certain temps. Pendant cette période, minimisez toute odeur, trace de nourriture, tout déchet ou autre objet qui pourrait intéresser l’ours.

Chalets

Déchets et nourriture

  • Rapporter les déchets domestiques là où il existe une collecte municipale plutôt que de les enterrer sur place ou de les incinérer.
  • Pour éviter la dispersion des déchets lorsque ceux-ci ne sont pas collectés régulièrement, la construction ou l'achat d'une cache poubelle anti-ours est fortement recommandé.
  • Ne laisser aucune nourriture, même en conserve, dans des chalets fermés pour la saison ou temporairement inoccupés.

Aménagement du chalet

  • Construire les chalets avec des matériaux solides et résistants aux ours.
  • Lors d’une absence plus ou moins prolongée, les portes et les fenêtres devraient être fermées avec des volets ajustés à la grandeur de l'ouverture, de façon à ne pas laisser de prise à une griffe d’ours.
  • Des panneaux cloutés peuvent également être utilisés sur les tablettes de fenêtres ou pour ceinturer complètement un chalet ou une tente-roulotte. Pour confectionner ces panneaux, il est conseillé d'utiliser des clous de 7 cm espacés de 5 cm sur un contre-plaqué de ½ pouce d'épaisseur.

Endroits destinés aux loisirs

Gestion du site

  • Améliorer la gestion des déchets et l'entreposage de la nourriture pour ne laisser aucune trace qui pourrait attirer les ours. Il est fortement recommandé d'installer une cache poubelle anti-ours.
  • Installer les matériaux susceptibles d’être endommagés hors de leur portée.
  • Le nourrissage du cerf à des fins de loisirs est incompatible avec la présence de l'ours noir. Il n'est donc pas recommandé de nourrir les cerfs.
Méthodes de contrôle

Si un ours semble menaçant ou persiste dans le secteur, communiquez avec le bureau local du Ministère. Un appel logé à la centrale SOS Braconnage (1 800 463-2191) peut être le meilleur moyen de joindre un agent près des lieux. Un agent de protection de la faune évaluera la situation avec vous. À la suite de cette évaluation, il pourra vous donner de judicieux conseils. Éventuellement, il pourrait mettre une cage pour capturer l’animal vivant ou dépêcher sur les lieux une tierce personne (trappeur professionnel) pour que celui-ci le capture. Les ours abattus ou capturés doivent être déclarés au Service de protection de la faune.

Capture et relocalisation

Méthode praticable uniquement par les employés autorisés du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. C’est une méthode éprouvée et sécuritaire si elle est appliquée correctement et elle permet de relâcher l’ours vivant.

Prélèvement au moyen d'un piège

Il est recommandé d’utiliser un lacet (câble d'acier 3/16) muni d’un dispositif l’empêchant de se relâcher (barrure Bear Snare Lock). Utiliser comme appât des restes de pâtisseries, des fruits, du miel ou de la mélasse (automne).

Pour une description des techniques de piégeage, consulter le manuel intitulé « Piégeage et gestion des animaux à fourrure » distribué par la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (www.ftgq.qc.ca). Il est préférable de faire appel aux services d’un trappeur professionnel.

Prélèvement au moyen d'une arme à feu

La chasse sportive à l’ours est permise dans la plupart des zones; consulter la réglementation sur la chasse. Un ours menaçant ou qui cause des dommages à une propriété ne peut être abattu que si tous les moyens pour l’effaroucher ou l’empêcher de causer des dégâts ont été essayés. À moins d’une situation urgente où il pourrait être nécessaire d’abattre l’animal sans délai, il faudra toujours aviser un agent de protection de la faune.

Pour en savoir plus

Biologie

Méthodes pour prévenir et contrôler les dommages

 

Dernière modification : 2019-06-04